07 Juillet 2019- Virée dans la ZNIEFF

Ce dimanche matin le ciel est clément avec les 13 randonneurs de l'ARAD. Pas de grosse chaleur, voile nuageux, le top pour marcher quoi!

Après avoir longé l'Arratz nous "gambadons" sur les sentiers de la ZNIEFF, au hasard... un genre de "bushwalking" comme dirait notre camarade canadienne Gretchen.

Genêts, herbes sauvages, traces d'animaux, la ZNIEFF (
zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique) est un espace naturel remarquable encore sauvage, protégé des pollutions générées par les cultures intensives.

À voir:

L'ancien "métier" situé au-dessus de l'école  été restauré et déplacé en face du bistrot de la Tuilerie. Sans doute pour que les consommateurs du bar-restaurant puissent l'admirer... faudrait-il encore que le bistrot soit ouvert pour attirer les clients! Incompréhensiblement fermé en ce dimanche de juillet, comme chaque dimanche d'ailleurs (?) Nous irons boire une bière bien fraîche à la maison...

Un "métier"  (ou « travail à ferrer » ) est un espace aménagé en extérieur constitué d'un bâti très robuste, avec un dispositif plus ou moins sophistiqué. Souvent appelé aussi métier à ferrer (« Herredé »  en Béarn, « Herradet » en vallée des Gaves, «  Ferradou » en Occitan) ce dispositif fixé dans le sol est conçu pour maintenir les chevaux et les boeufs entravés à l'aide de sangles et de ventrières, lors du ferrage ou plus rarement pour leur soigner les plaies éventuelles.
Dans la plupart des cas, et pour un animal docile, le ferrage est effectué sans l'entraver, hormis à la tête ou au cou par une simple longe ou sangle ou par un joug destiné uniquement à le faire rester en place, voire à l'empêcher de quitter le lieu. Le maréchal-ferrant pouvait utiliser le système de sangles et ventrières pour les chevaux plus difficiles et pour les vaches et les bœufs qui ne peuvent rester debout sur trois pattes.
On faisait pénétrer l'animal à ferrer ou à soigner dans cette sorte de cage en avançant, on tendait les sangles et on soulevait la bête qui ne pouvait plus bouger. Il en sortait soit généralement par l'avant (mais après avoir libéré son passage en relevant les parties amovibles servant à lui maintenir la tête), soit par l'arrière (si le côté avant du dispositif était fixe), en l'obligeant à reculer, ce qu'il faisait avec beaucoup plus de réticence et de temps.
Le "métier" de Castelnau
Le "métier" de Castelnau
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