Ciel couvert, pas de pluie, température acceptable, temps propice à une balade dominicale.
Comme prévu, nous sommes une douzaine à covoiturer en direction de Monfort.
Maguy, résidente de Monfort, nous attend au lavoir d'où partent les sentiers de rando.
10 km après, de retour au lavoir, nous nous installons pour pique-niquer avant d'aller faire un tour dans ce beau village où, c'est net, habitants et municipalité ont à coeur de l'entretenir et de l'aménager pour le plus grand plaisir des visiteurs de passage.
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Sur les pas d'Esclignac
Notre balade passe par le château d'Esclignac, propriété des défunts frères Bogdanoff, où nous reçoit chaleureusement François, demi-frère des frères en question, fin connaisseur de l'histoire des lieux.
Bien que la toiture soit en piteux état, le château n’est pas abandonné et le projet d’une réhabilitation est sur les rails. Si la somme d’un tel investissement reste colossale, rien n’est perdu. "Nous avons déjà des contacts avec la DRAC ou Stéphane Bern ", assure le gardien des lieux. Et si les travaux ne sont pas prévus pour demain, François espère bien que le château puisse retrouver son charme d’antan.
Bien que la toiture soit en piteux état, le château n’est pas abandonné et le projet d’une réhabilitation est sur les rails. Si la somme d’un tel investissement reste colossale, rien n’est perdu. "Nous avons déjà des contacts avec la DRAC ou Stéphane Bern ", assure le gardien des lieux. Et si les travaux ne sont pas prévus pour demain, François espère bien que le château puisse retrouver son charme d’antan.
L'après-midi est consacrée à la visite du château de Gramont où un aimable guide-conférencier nous invite à une visite guidée.
En récompense de son oeuvre humanitaire (!) durant la "Croisade des Albigeois"*, Simon de Montfort reçoit en récompense la seigneurie de Gramont de la part de Philippe Auguste. Du Moyen Âge au XIXème siècle, en passant par la Renaissance, notre guide nous fait part de l'évolution du château au fur et à mesure de ses changements de propriétaires.
*Extrait de "La Chanson de la Croisade contre les Albigeois" qui donne une idée de "l'oeuvre humanitaire" de Simon de Montfort:
"Si, pour tuer des hommes et répandre le sang, pour perdre des âmes, pour consentir à des meurtres, pour croire des conseils pervers, pour allumer des incendies, pour détruire des barons, pour honnir Parage, pour prendre des terres par violence, pour faire triompher orgueil, pour attiser le mal et éteindre le bien, pour tuer des femmes, égorger des enfants, on peut en ce monde conquérir Jésus-Christ, il doit porter couronne et resplendir dans le ciel !"
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